Siddhasana
Siddhasana est la posture de méditation la plus célébrée par les textes sur le yoga. C’est la posture dans laquelle l’élève s’installe devant le maître, disponible pour revenir en lui-même, quittant l’agitation du monde extérieur. Ancré sur le chakra racine, muladhara, la posture favorise la circulation de l’énergie depuis la racine vers le sommet du crâne.
Les êtres réalisés (les siddhas) ont pu atteindre l’état de libération karmique. Cette libération est l’un des buts du yoga, comme le dit Patanjali dans les Yoga Sutras, bien que les Siddhas ne deviennent pas pour autant des dieux. La différence entre un dieu et un siddha, c’est que le dieu est libre de toute éternité, quand le siddha est devenu libre après avoir connu la servitude de l’existence humaine.
Être un « Siddha », c’est devenir un dieu, comme Socrate, qui fut le plus divin des hommes. Même en naissant pas divin, on peut le devenir. « [Les siddhas] sont des esprits parfaits et bénis qui résident dans le territoire sacré de l’Uttara-Kuru, dans le Nord lointain. » Mahâbhârata, 6, 254.
Les siddhas vivent à Siddhapura, où le soleil se lève quand il se couche à Lanka, qu’il est midi à Alexandrie et minuit à l’est de Java.
Pour devenir un réalisé, un libéré, il y a douze moyens dans l’Agni Purâna :